Notre Dame de France

Description

Histoire de la statue Notre Dame de France

La Statue monumentale (7, 20 m sur un piédestal de 25 m ) de Notre Dame de France, Reine de la paix est l’œuvre de l’artiste sculpteur Roger de Villiers et du maître Raymond Subes.

L’histoire de « Notre-Dame de France » commence à Jérusalem, lorsque les Assomptionistes construisent un très grand bâtiment dominant la ville au début du XX°siècle.

En 1937, Roger de Villiers s’inspirera de la statue de la Vierge au sommet de l’édifice en réalisant une autre « Notre-Dame de France » de 7 m de haut pour couronner le Pavillon Pontifical de l’Exposition universelle de Paris de 1937, qui deviendra Pavillon Marial l’année suivante en souvenir du 300° anniversaire de la consécration de la France à Marie par Louis XIII.

Lors de la démolition du pavillon, le 2 novembre 1938, le journal La Croix rapporte que le Cardinal Verdier, archevêque de Paris, formula le vœu « que la statue lumineuse, de « Notre-Dame de France », qui a si magnifiquement couronné le Pavillon Pontifical devenu Pavillon Marial, ne disparaisse pas, mais qu’elle soit érigée sur une colline proche de Paris … pour faire pendant au Sacré-Cœur de Montmartre ! « .

Le Cardinal prend son vœu au sérieux et lance une souscription pour cela, mais la guerre de 1939, et sa mort en 1940, font tomber ce projet dans l’oubli.

L’installation de la statue à Baillet

Il fut cependant repris et exaucé grâce à la participation généreuse de 25 000 Français.

En effet, 50 ans plus tard cependant, au terme d’une aventure étonnante et assez providentielle, Edmond Fricoteaux, notaire à Saint Denis, parviendra à installer la statue à Baillet-en France, à 18 km au nord de Paris.

En Avril 1984, Edmond Fricoteaux se rend pour la première fois de sa vie à Rome avec son épouse à l’occasion d’un Jubilé réunissant durant une semaine plusieurs dizaines de milliers de jeunes venus du monde entier. Ils accompagnent un groupe de jeunes filles, élèves de troisième. Alors qu’il n’était à Rome que pour accompagner son épouse, assez indifférent à l’événement, quelques mots d’une homélie du Cardinal Gantin dans la basilique Sainte Marie Majeure lui transpercent le cœur, et il se précipite en confession d’où il ressort « assoiffé de Dieu ».

De retour chez lui, il dévore plusieurs vies de saints, puis deux livres qui auront raison de ses dernières hésitations : « Le père Lamy, prêtre et mystique » et « Le secret de Marie » de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort qu’il trouve d’abord « inconsommable » et « incompréhensible ».

Mais il va prier souvent sur la tombe du Père Lamy, à La Courneuve, où sa profession le conduit, en lui demandant avec ferveur de faire naître en son cœur « un amour immodéré » pour la sainte Vierge. Vite exaucé, il se trouve subitement « inondé d’amour » pour l’Immaculée, et « le Secret de Marie » devient soudain une lecture merveilleuse.

Entrant profondément dans la spiritualité de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, il sera dès lors un infatigable évangélisateur, qui n’hésite pas à parler de Dieu avec tous les visiteurs de son étude, et il en touche plusieurs centaines qui accepteront de le suivre dans les nombreux pèlerinages qu’il organise au pied de la Vierge Marie.

Après sa conversion, Edmond Fricoteaux, a l’idée de remercier en faisant à son tour un cadeau à la Vierge. Il lui semble que Dieu a un projet, qui revient sans cesse dans sa prière : une statue monumentale à la gloire de sa Mère à édifier sur le bord d’un grand axe routier. La Providence le place dans un avion à côté du Père René Laurentin, qui l’encourage : « Il vous faut l’accord de l’évêque du lieu, le soutien d’une congrégation religieuse et -très important- la Vierge devra présenter l’Enfant. » L’évêque sera celui du diocèse de Pontoise.

La Congrégation sera celle des Serviteurs de Jésus et de Marie, créée par le Père Lamy à Ourscamps, dans l’Oise. Reste la statue ! Edmond l’imagine avec 12 étoiles comme à la Rue du Bac, de 7 mètres de haut pour qu’elle soit bien visible ; il contacte des sculpteurs, fait faire des devis, quand Antoine Legrand, sollicité par erreur, le surprend : « La statue existe déjà ! Elle s’appelle Notre-Dame de France. » Edmond, incrédule, apprend qu’elle couronnait le Pavillon Pontifical de l’Exposition universelle de Paris en 1937, qu’elle a été conservée un an pour le 300° anniversaire du vœu de Louis XIII, qu’elle fait exactement 7 mètres, et qu’elle porte l’Enfant haut dans ses bras, entourée par une couronne de 12 étoiles !

Le journal : « La Croix » du 2 novembre 1938 rapporte le vœu étonnant du Cardinal Verdier, archevêque de Paris « que la statue lumineuse, que « Notre-Dame de France », qui a si magnifiquement couronné le Pavillon Pontifical devenu Pavillon Marial ne disparaisse pas, mais qu’elle soit érigée sur une colline proche de Paris… pour faire pendant au Sacré-Cœur de Montmartre ! ». Une souscription fut immédiatement lancée puis arrêtée par la guerre en 1939, et enfin oubliée à la mort du Cardinal en 1945.

Edmond partit à la recherche de la statue qu’il parvint à retrouver et à sortir, après bien des péripéties, des sous-sols de la mairie communiste d’Amiens. Il put la réparer, grâce à 2 000 heures de travail d’un maître serrurier, et enfin l’installer, au terme d’une aventure toujours étonnante et providentielle, à Baillet-en-France, à 18 km au nord de Paris, en rassemblant en quelques mois, à partir de rien :

52.000 personnes, 25.000 souscripteurs, 7 évêques, le Nonce et le Cardinal Lustiger pour une bénédiction de la statue, qui se fera le 15 octobre 1988, 50 ans presque jour pour jour après le vœu du Cardinal Verdier.

Un Carillon de 50 Cloches

Pour fêter Marie le 12 octobre 2003, à l’occasion du 15 éme anniversaire de son installation sur le site de Baillet, de généreux Chrétiens dont peut être vous êtes, lui ont offert un splendide carillon de 50 cloches ( le plus important au nord de la Loire, par le nombre de cloches et par sa très haute définition musicale et informatique). Et depuis, chaque quart d’heure, une mélodie mariale s’égrène.

Le nom des cloches : la cloche la plus importante a été placée sous le parrainage de saint Jean-Baptiste qui a préparé les chemins du Christ, Elisabeth et Zacharie, témoins et acteurs de la Visitation figurent sur deux autres cloches maîtresses. Saint Joseph, Anne et Joachim, Pierre, Paul, saint Bernard saint Louis-Marie Grignion de Montfort….parrainent d’autres cloches.

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